Mais comme rien dans la vie n’est linéaire, les plus grands changements, les améliorations (ou parfois les régressions) les plus significatives surviennent lors des « crises » de vie (l’adolescence, la parentalité, la crise de la quarantaine, la retraite, la confrontation à la mort, à la maladie de soi ou d’autrui), amenant à des prises de conscience, des décisions et surtout des actions importantes.

Une mutation intrinsèque fondamentale concerne le lâcher-prise, le vrai. Qui va marquer un tournant décisif dans votre vie, votre manière de vivre la vie.

La première partie de notre existence, consiste à créer du lien, dès l’enfance, du lien familial, amical, social, professionnel, et même matériel. Tout ce que certains nomment la réussite.

Le corollaire de cela est une accumulation de responsabilités, un poids permanent sur nos épaules. Accompagné de nos mantras modernes : « je suis responsable de », puis la tyrannie du « je dois, il faut ».

Tel un coquillage accroché coûte que coûte à son rocher, battu par le ressac, prisonnier de son état mais rêvant d’évasion.

Puis un jour, suite à une ou des rencontres, une épreuve marquante, bousculant nos valeurs, mettant au jour nos contradictions, on prend conscience (drôle d’expression !) de la nécessité – vitale ! –  de lâcher ce rocher, et de suivre la vague de la vie. Accepter les remous, les tempêtes, et enfin lâcher-prise ! Sur toutes les petites contrariétés du quotidien, ces petits riens qui ont le pouvoir de polluer notre esprit tout entier.

Ne plus lutter, et rejeter la dictature du faire, pour enfin être.

Des outils peuvent être nécessaires, développant la connaissance de soi (son esprit et  son corps), en soi et dans son environnement, nos interactions avec le monde. Les approches psychocorporelles, un coaching de qualité, la rencontre de « mentors », la mindfulness, le yoga, la sophrologie, l’hypnose, tout ce qui permet de ralentir pour mieux voir, développer ses sens pour percevoir ce qui est en nous et autour de nous.

D’aussi lourd que le rocher auquel on était lié, on n’en devient ensuite que plus léger, libre, plein d’envies.

Et vous, avez-vous eu ce déclic ?